Anatomie -
Physiologie
de
l'appareil cardio-vasculaire
I - Anatomie du coeur :
I.1) Structure des cavités
cardiaques :
- Le coeur présente quatre cavités :
- deux oreillettes à paroi
mince, séparées l'une de l'autre par la paroi
interauriculaire
- deux ventricules à paroi
épaisse qui possèdent une paroi commune (le
septum interventriculaire)
- Oreillettes et ventricules communiquent à
travers un anneau fibreux auriculo-ventriculaire. Cet
anneau est muni à droite de la valvule tricuspide et à
gauche de la valvule mitrale (ou bicuspide).
- Ces deux valvules sont formées de volets
ou valves insérés à la périphérie de l'anneau
valvulaire.
- Des cordages tendineux (qui prennent leur
origine à partir des muscles papillaires nés eux-mêmes
de la face interne du ventricule) s'attachent aux bords
libres des valvules, jouant le rôle de haubans.
- A droite, l'orifice pulmonaire (entre
ventricule et artère pulmonaire) est muni de la valvule
pulmonaire ou semi-lunaire formée de trois valves.
- Entre ventricule gauche et aorte,
l'orifice aortique est muni d'une valvule analogue
(valvule aortique). Ces deux valvules
s'ouvrent au début de
l'éjection ventriculaire et se ferment lorsque la pression
artérielle correspondante dépasse celle du ventricule qui
commence à se décontracter.
- C'est la fermeture des deux valvules
auriculo-ventriculaires qui produit le premier bruit
du coeur et la fermeture des valvules semi-lunaires qui
correspond au second bruit.
I.2) Topographie et forme :
- Organe musculaire situé dans le
médiastin contenu dans une cavité le péricarde, situé
entre les poumons et au dessus du diaphragme
- Forme de pyramide triangulaire :
- la base, postérieure : massif des
oreillettes droite et gauche
- le sommet : pointe en avant , en
bas et à gauche (l'apex). On peut ici sentir
l'onde de contraction : c'est le choc de pointe.
- 3 faces :
- antérieure ou sternocostale
- postérieure ou base
- inférieure ou diaphragmatique
I.3) Paroi Cardiaque :
- Composée de trois couches :
- l'endocarde ou couche interne
- le myocarde ou muscle
- l'épicarde ou couche externe
- L'épaisseur du myocarde est fonction
de son travail :
- les oreillettes ont une paroi plus
fine que les ventricules
- la paroi du VD a une paroi plus
fine que la paroi du VG. Ceci est lié à la
différence de pression régnant dans le VD basse
pression, VG haute pression
- La paroi du VG sera d'autant plus
élevé que les résistances seront grandes
I.4) Cavités :
- au nombre de quatre :
- OD (oreillette droite) reçoit
veine cave (VC) supérieure et VC inférieure (il
existe une valvule dite d'Eustachi) ainsi que
sinus coronaire (réunion des veines cardiaques)
- OG reçoit veines pulmonaires
- VD : départ de l'arbre
pulmonaire
- VG : départ de l'Aorte
I.5) Séparation coeur droit, coeur
gauche :
- assurée par une cloison formée de trois
parties :
- le septum interauriculaire :
sépare les deux oreillettes, il existe la fosse
ovale (siège des CIA)
- le septum
atrioventriculaire : sépare l'OD du VG, le
plancher de la valve mitrale ne se trouve pas sur
le même niveau que celui de la valve tricuspide
(la mitrale est plus haute)
- le septum interventriculaire :
sépare les deux ventricules, est membraneux à
sa partie haute (lieu d'élection des CIV), il se
continue par une partie musculaire : le septum
interventriculaire (musculaire), qui joue un
rôle important dans la contraction
ventriculaire.
I.6) Description :
- Isthme aortique : jonction de
l'aorte thoracique et la crosse de l'aorte, siège
d'anomalie tel les coartations aortiques (hyperpression
en amont et hypotension en avale). Le ligament artériel
point, fixe de l'aorte peut provoquer un effet de
cisaillement lors de décélération brutale (AVP).
- Valves mitrales (comporte deux
feuillets antérieure et postérieure) et sigmoides
aortiques
- Valves tricuspides et sigmoides
pulmonaires : piliers (muscle) et cordages.
- Retour du sang venant des sinus
coronaires : dans l'OD
- Valvule d'Eustachi : entre
veine cave inf et OD
- Voie de conductions :
- noeud sinusal au niveau de l'OD
- à coté de la tricuspide :
le noeud auriculoventriculaire
- donne naissance au faisceau de
Hiss qui se divise en branche droite et branche
gauche ; elles-mêmes donnent une
hémibranche antérieure et postérieure.
- Cycle cardiaque :
- Diastole : remplissage,
valves auriculoventriculaires ouvertes et
sigmoïdes fermées
- Systole : contraction,
ouverture des sigmoïdes et fermeture des valves
auriculoventriculaires.
- Circulation coronaire :
- branche gauche : IVA et
circonflexe
- branche droite IVP
II - Physiologie du coeur :
II.1) Phénomènes fondamentaux :
- Au repos, la cellule myocardique est
polarisée :
- charge + à l'extérieur
- charge - à l'intérieur
- L'excitation entraîne la dépolarisation
(charge - à l'ext, charge + à l'int), phénomène
initial rapide qui va donner naissance à un phénomène
mécanique : la contraction.
- La repolarisation est un phénomène
tardif et lent purement électrique (retour à l'état
initial)
- Potentiel d'action :
- activité électrique enregistrée
directement à l'intérieur de la cellule.
- activation cardiaque à l'échelle
cellulaire
- pénétration et sortie de Na+,
Ca+, K+, Mg+
- Quatre phases :
- 0 : dépolarisation,
potentiel d'action dépend du potentiel initial
seuil, passage rapide de Na et plus lent de Ca de
l'intérieur vers l'extérieur de la cellule,
inversion des charges
Pente initiale abrupte = phase 0, exprime
rapidité et amplitude de la dépolarisation
- 1- 2- 3 : repolarisation
lente, retour au potentiel de repos, notion
de période réfractaire, correspond au segment
ST pour la repolarisation ventriculaire.
- L'excitation de la cellule montre qu'il y
a un passage de courant lié à une différence de
potentiel (DDP) entre l'intérieur de la cellule et le
milieu extra cellulaire. Ainsi, on a pu constater que
l'intérieur de l'axone était négatif par rapport à
l'extérieur, on dit que la membrane cellulaire est
polarisée. Ce potentiel de membrane est dit potentiel
de repos.
- Le Potentiel de repos est lié à la
structure de la barrière cellulaire et à la différence
des électrolytes
- Notion de seuil : si l'on fait
passer pendant un temps court un courant peu intense au
niveau du nerf, il y aura inversion de la polarité
entraînant un potentiel local : c'est la stimulation
infra-liminaire.
- Jusqu'au moment où la stimulation devient
assez intense pour entraîner un potentiel d'action.
L'intensité de courant nécessaire pour obtenir un
potentiel d'action est appelé intensité seuil.
- Mais l'amplitude du potentiel d'action
(influx nerveux) qui apparaît est indépendante de
l'intensité du stimulus d'excitation pourvu que celui-ci
soit suffisant. Un stimulus d'intensité infraliminaire
n'est pas suivi d'un potentiel propagé ; si l'intensité
atteint le seuil ou le dépasse, un potentiel d'action
(influx nerveux), d'amplitude maximale apparaît. C'est
la " Loi du Tout ou Rien ".
- Notion de période réfractaire :
pendant la durée du potentiel d'action, la fibre est à
l'état réfractaire absolu. Aucun stimulus,
quelque soit son intensité, ne peut faire apparaître un
nouvel influx. Excitabilité et conductivité sont
nulles.
- Corrélation entre dépolarisation et
mouvements ioniques : l'augmentation de la
perméabilité au sodium ne dure que peut de temps et va
être suivie rapidement par une augmentation de la
perméabilité au potassium, ce qui va rétablir le
potentiel de membrane au repos.
II.2) L'ECG :
- Onde P : Dépolarisation des
oreillettes
- espace PR : conduction
auriculo-ventriculaire
- Complexe QRS : dépolarisation
ventriculaire
- Segment ST : repolarisation des
ventricules
- La repolarisation des oreillettes, cachée
dans le QRS, est invisible
2.2.A) Automaticité :
- Faculté pour un groupe de cellules de se
dépolariser spontanément sans aucune excitation.
- Dépolarisation progressive diastolique
spontanée jusqu'à atteindre un seuil propre de
dépolarisation, la dépolarisation est alors entière,
la cellule devient contractible
- Noeud sinusal
2.2.B) Automatisme :
- La fréquence du pace-maker dépend de :
- Facteurs intrinsèques :
- la pente de
dépolarisation spontanée (plus la
pente est abrupte, plus la
dépolarisation est rapide, plus tôt est
atteint le seuil, plus le potentiel sera
atteint rapidement, plus vite la cellule
sera à nouveau excitable).
La phase de dépolarisation spontanée
sera plus rapide, la fréquence sera
augmenté
- le seuil d'apparition
de potentiel propagé : le
potentiel seuil sera diminué (à -60),
la fréquence sera augmentée
- le degré de
dépolarisation de départ : le
potentiel de repos est diminué, le
degré de polarisation de départ sera
augmenté donc la fréquence sera
augmentée (hyperpolarisation)
- Facteurs
extrinsèques :
- le système
nerveux autonome :
- le para sympathique,
représenté par le nerf vague ou X,
le pneumogastrique, et
l'acétylcholine, il est
cardiomodérateur
- le sympathique,
augmente la fréquence en jouant sur
la pente de dépolarisation (pente
augmentée)
- noradrénaline :
diminue la perméabilité membranaire
au K+
- les médicaments et les agents
pharmacologiques (exemple : les
digitaliques qui abaissent la pente de
dépolarisation et ralentissent le coeur)
- les troubles métaboliques :
hypocalcémie et hypokaliémie favorisent
l'automatisme cardiaque
- l'environnement :
l'augmentation de la température a une
action chronotrope + directe sur la cellule
- humoral : catécholamines
circulantes, pH, PaCO2, PaO2
2.2.C) Excitabilité cardiaque :
- C'est la transmission du phénomène
électrique de proche en proche
- Elle dépend :
- du niveau du seuil de
dépolarisation (plus il est élevé, plus
l'excitabilité est réduite)
- de la durée des périodes
réfractaires (plus elles sont élevées, moins
un potentiel a de chance d'être obtenue, moins
la cellule est excitable)
- de l'asynchronisme physiologique
des périodes réfractaires : ni le début, ni la
fin des périodes réfractaires ne sont
identiques pour toutes les structures cardiaques,
toute les cellules n'ont pas la même période
réfractaire
2.2.D) Activité cardiaque : activation auriculaire
- Tout commence au noeud sinusal (Keith et
Flack)
- Marque le début de l'activité cardiaque
- Sous la dépendance d'un centre de
commande physiologique : le noeud sinusal
- Comporte une dépolarisation et une
repolarisation
- Activation auriculaire : onde P
- Forme de l'onde P :
- absente = l'excitation
n'est pas partie du noeud sinusal (exemple :
ESV, foyer ectopique isolé)
- isolée, sans QRS =
activation auriculaire non transmise aux
ventricules (exemple : BAV)
- ample = hypertrophie de
l'OD
- allongée, dédoublée
= hypertrophie de l'OG
2.2.E) Conduction auriculoventriculaire :
- Voie de conduction normale:
- le noeud auriculaventriculaire
d'Aschoff Tawara
- le faisceaux de Hiss
- la branche droite (face droite du
septum interventriculaire = SIV)
- la branche gauche (se divise en
hémibranche antérieure et postérieure)
- voies de conduction accessoires
(généralement lieu de trouble du rythme,
exemple = Wolf Parkinson White)
2.2.F) L'activation septale :
- Commence à la partie moyenne de la face
gauche du septum interventriculaire (SIV gauche)
- Gagne la profondeur du SIV de gauche à
droite du VG et VD (ce qui explique les différences
d'enregistrement des précordiale le vecteur tourne de
proche en proche...)
2.2.G) L'activation ventriculaire :
- Suit l'activation auriculaire dont elle
est séparée par la conduction auriculoventriculaire (nb
: espace PR allongé si obstacle à conduction)
- Inégale répartition des branches :
- branche droite plus longue :
pointe du VD
- branche gauche plus courte :
partie moyenne du SIV
- Inégalité des épaisseurs des paries
libres : VG>VD
2.2.H) L'activation pariétale :
- Réseau de Purkinje
- Immédiatement après l'activation septale
- Débute dans les couches profondes :
sous-endocarde vers sous-épicarde
- VG a son activation légèrement
anticipée par rapport à celle du VD
- Activation du VG engendre des potentiels
plus importans (épaisseur pariétale)
2.2.I) Repolarisation normale :
- Commence à la surface (épicarde) et
progresse vers endocarde
- Dépolarise et repolarisation ont donc
sens inverse
- La dépolarisation débute des couches
profondes (endocarde) vers l'extérieur (épicarde)
- La repolarisation est l'inverse (ce qui
explique l'onde T positive)
2.3) Troubles de la conduction :
2.3.A) Défaillances sinusales :
- Arrêt sinusal :
- absence d'impultion sinusale
- impossibilité d'atteinte du seuil
d'excitabilité
- Bloc sino-auriculaire : 2/1
- un activité sinusale transmise,
la suivante est bloquée
- BAV complet (Bloc
Auriculo-Ventriculaire) :
- blocage de l'activité dès sa
production
- quand pause cardiaque
totale : reprise automatique = échappement
(si pas d'influx sinusale, naissance à une
fréquence moindre d'un influx plus bas, dans le
noeud auriculo-ventriculaire)
2.3.B) Troubles de la conduction
auriculo-ventriculaire : BAV
- Allongement isolé, fixe, constant :
BAV 1° degré
- Allongement progressif = BAV 2° degré
type I (périodes de Wenckebach)
- Blocage isolé onde P = BAV 2° type II
- Blocage intermittent d'une onde P 2/1
- Blocage permanent de toutes les ondes
P : BAV 3° degré
2.3.C) Troubles de la conduction intra-ventriculaire :
- Atteinte des branches du faisceau de Hiss
- Bloc de branche droite :
- intervalle PR conservé, normal ou
allongé
- allongement durée QRS :
- > 0.12 sec :
complet (= 3 petits carreaux)
- < 0.12 sec :
incomplet
- déviation axiale droite
- double positivité en V1 :
aspect rsR' ou rSR'
- Bloc de branche gauche
- Bloc complet
- Bloc incomplet
- Hémibloc gauche (antérieur, postérieur)
2.4) Troubles de l'ECG :
2.4.A) Ischémie :
- Ischémie sous-endocardique :
- la repolarisation commence dans
les couches sous-épicardiques donc non modifiée
dans son sens mais retardée dans les couches
profondes
- onde T ample et symétrique, positive
- Ischémie sous-épicardique :
- la repolarisation ne peut débuter
en sous-épicardique
- onde T négative
2.4.B) Lésion :
- Lésion sous-endocardique :
- intéresse seulement les couches
profondes
- décalage du segment ST vers le
bas
- Lésion sous-épicardique :
- intéresse seulement les couches
superficielles
- décalage du segment ST vers le
haut
2.4.C) Ischémie - lésion :
- Sous-endocardique :
- sous-décalage du segment ST
- onde T ample et symétrique
- Sous-épicardique :
- sus-décalage du segment ST
- onde T négative, symétrique + ou
-, profonde
2.4.D) Nécrose :
- Destruction anatomique donc électrique
d'une zone de myocarde
- La zone nécrosée n'a pas
d'électrogénèse
- Modification de la partie initiale du QRS
- Onde Q dont la profondeur reflète
l'importance en épaisseur de la nécrose
- Onde Q de nécrose est définitive
III - Physiologie de l'appareil
cardio-vasculaire :
3.1) Variation Volume Pression du VG :
- 1 : début diastole (début
remplissage)
- 2 : fin diastole (fin remplissage),
fermeture mitrale (FM) puis contraction isovolumétrique
(augmentation des pression à volume constant)
- 3 : ouverture aortique (volume baisse
mais pression continue à augmenter), phase d'éjection
- 4 : fermeture valve aortique,
pression continue de diminuer à même volume puis
ouverture mitrale en 1
- en 2 : volume en fin de
diastole = Volume TéléDiastolique du VG (VTDG),
pression en fin de diastole = PTDVG
- en 1 : volume télésystolique G =
VTSVG, pression télésystolique G = PTDVG
- Volume d'éjection systolique =
Vejs = VTDVG-VTSVG
3.2) Notion de contractilité de la
fibre myocardique :
- La cellule myocardique est assimilée à
un ressort : plus la fibre sera tendue, plus
la force de contraction sera importante. Jusqu'à un
certain point, il y aura pour une fibre donnée un
étirement optimale (2,2µ). On peut tonifier la force de
ce ressort en pharmacologie...
- Loi de Starling : l'énergie
de contraction est fonction de la longueur du muscle
avant la contraction (= plus un muscle est étiré, plus
la contraction sera violent, jusqu'à un certain point).
3.3) Débit cardiaque : (Qc ou DC)
3.3.A) Facteurs du Qc :
- Il dépend de 4 facteurs :
- la précharge :
- = tension pariétale en
fin de diastole
- = volume télédiastolique
(avec échocardiographie)
- = pression de remplissage
- c'est le retour veineux
qui détermine le remplissage du
ventricule
- elle dépend elle-même
de :
- la masse sanguine
ou volémie vraie
- du tonus veineux
(état de dilatation des veines)
ou volémie relative
- Ici la loi de Starling
prend tous son sens, le volume éjecté
qui définit le Q va dépendre du
remplissage qui reflète l'état de
tension des fibres musculaire avant
contraction.
- moyens d'étude :
- la pression de
remplissage (ou PVC) : pas
très fiable car le ventricule
possède une compliance propre
(un ventricule peu compliant ne
se remplit que pour des pression
importantes)
- l'ETO est un moyen
fiable de mesure de la
précharge.
- la postcharge :
- résistance qui s'opposent
à l'éjection
- pour le VD, ce sont le
résistances pulmonaires
- pour le VG, ce sont les
résistances systémiques
- la postcharge dépend de
la loi de POISEUILLE : 8µL/ R4
(L: longueur, R: rayon, µ: viscosité) =
P / débit = Pentrée - Psortie / débit
- concrètement, on utilise
la formule suivante, plus mesurable :
RVS = ((PAM-PVC)/Qc) (résistances
vasculaires systémiques)
- les résistances
vasculaires pulmonaires (RVP) se mesurent
ainsi :
RVP = ((PAPmoyenne-PAPO)/Qc)
- la contractilité ou inotropisme
- elle dépend de :
- la fréquence
cardiaque Fc
- la précharge
- la postcharge
- l'activité
nerveuse sympathique et
parasympathique
- les
catécholamines circulantes
endogènes ou exogènes
- les facteurs
humoraux tels que PaO2,
PCO2, pH
- la fréquence cardiaque
Fc :
- sous influence direct de
l'innervation du coeur (tonus
parasympathique et action du sympathique)
- Qc = Fc x Vejs
- Attention ! Le fait d'augmenter la Fc
se fait au détriment de la diastole, phase de
remplissage, donc cela implique une chute du Vejs, donc
du débit cardiaque.
- Si TA augmente, alors baroreflexe du
parasympathique et freinage du noeud sinusal et donc
bradycardie d'où baisse du débit cardiaque.
- Si TA diminue, alors levée du tonus
parasympathique, libération du noeud sinusal,
tachycardie et hausse du débit cardiaque.
- REM : DAV = Différence
Artério-Veineuse = CaO2 - CvO2 = Contenu du sang
artériel en O2 - Contenu du sang veineux en O2
- REM : CaO2 = (1.39 x Hb x SaO2) +
(0.0031 x PaO2) = partie combinée - partie dissoute
- REM : CvO2 = (1.39 x Hb x SvO2) +
(0.0031 x PvO2) = partie combinée - partie dissoute
- REM : Surface Corporelle = SC
- REM : Index Cardiaque = IC = Qc / SC
REM : Résistances
Vasculaires Systémiques = RVS = (PAM - PVC)*80/Qc
(dynes.sec.cm-5)
Pour PAM = 80, PVC = 5, Qc = 5, RVS = 1200 dynes.sec.cm-5
3.3.B) Contrôle du Qc - Régulation nerveuse :
- Qc régulé par activité nerveuse dans
le coeur et les vaisseaux :
- parasympathique :
- sympathique :
- tachycarde
- augmente vitesse
d'éjection
- augmente contractilité
- augmente vitesse diffusion
de l'influx d'où meilleure
synchronisation
- agit par libération de
noradrénaline
- vaisseaux :
- contrôle
variation active diamètre
vaisseaux
- système
vasoconstricteur sympathique
- Innervation extrinsèque du coeur :
- centre commande bulbaire
- voies centrifuges :
parasympathique et sympathique
- Innervation des vaisseaux :
vasomotricité
- La régulation neurovégétative du
débit peut être mise en jeu :
- par action direct sur les
centres
- par voie réflexe :
- intercentraux
- à point de départ
périphérique (barrorécepteurs,
volorécepteurs, chémorécepteur)
- par des facteurs physiques :
- PA
- volorécepteurs
(récepteurs sensibles à la volémie)
- par des facteurs humoraux :
- facteurs endocriniens :
- catécholamines
- hormones
thyroïdiennes (augmente Fc, HTA)
- glandes
corticosurrénales
(glucocorticoïdes et
minéralocorticoïdes)
- système rénine
angiotensine (vasoconstriction)
- facteurs chimiques : PaO2,
PaCO2 , pH
- hypocapnie :
effet inotrope négatif puissant
- acidose :
effet inotrope négatif puissant
(masqué par hyperactivité
adrénergique (sympathique))
- hypoxémie :
- =>
tachycardie
- =>
hausse de la
contractilité
- =>
apport moindre aux
organes non nobles par
vasoconstriction
splanchnique et plus
tardivement rénale
- =>
vasodilatation
coronarienne, cérébrale
et musculaire.
- Si PaO2
diminue, Qc augmente par
effet inotrope positif.
Si SaO2<50% :
inotrope négatif.
3.3.C) Variations physiologiques du Qc :
- âge :
- IC plus élevé chez l'enfant
- IC baisse chez la personne âgée
- sexe
- position
- grossesse : augmentation
- autres facteurs :
- émotion, anxiété, période
post-prandiale
- atmosphère chaude, exercice
musculaire
3.4) Régulation de la pression
artérielle :
- PA moy = pression qui existerait
dans tout le système s'il n'y avait pas de variations
pulsatiles
- PA : élément fondamental de
la perfusion tissulaire, vecteur de l'apport d'O2. En
fonction des besoins, adaptation.
- adaptation à court terme :
- réaction immédiate, en cas
d'urgence
- augmentation Qc
- augmentation résistances
périphériques
- augmentation sécrétion
catécholamines
- ...
- adaptation à moyen terme :
- sécrétion rénine, aldostérone,
ADH
- adaptation à long terme
(exemple : insuffisance cardiaque) :
- +/- sécrétion rénine,
aldostérone, ADH
- préservation du volume sanguin
- rôle du rein +++
- Centres régulateurs :
- dans la substance réticulée de
la moelle dorsale et dans le bulbe inférieur
- centres pour le coeur et pour les
vaisseaux : non séparables anatomiquement
- centre cardio inhibiteur :
dans le noyau ambigu et noyau dorsal du vague
- efférences vagales :
agissent en ralentissant FC (à l'état
basal : activité prédominante)
- centre vasomoteur médullaire
- activité tonique même au repos
- Régulation nerveuse de la PA :
- récepteurs périphériques (sinus
carotidiens, cross aorte)
- voies afférentes (nerf de Hering)
- centre bulbaire
- voies efférentes (sympathique,
para sympathique)
- autres phénomènes :
réflexes extrinsèques
- nombreux autres stimulii
extra-cardiovasculaires
- douleur
- hypothermie =>
vasoconstriction
- Régulation de la volémie :
- réponse rénale aux variations
tensionnelles : HTA => excrétion de Na+
- aldostérone
- ADH :
- volorécepteurs du
système à basse pression
- réabsorption accrue d'eau
- Angiotensine II :
- puissant vasoconstricteur
- => sécrétion aldostérone
(=> réabsorptioneau)
- potentialise réponse pressive
sympathique
- régulation excrétion Na+
- Régulation de la PA dans les
conditions physiologiques :
- orthostatisme :
- baisse de 20% du retour
veineux
- mise en jeu des
barorécepteurs
- normalisation de la PA en
20 sec
- sommeil
- exercice
- stress
3.4.A) Réponse rapide, action immédiate :
- barorécepteurs :
- situés sur sinus carotidien et
crosse aortique
- sensibles à la variation de
pression
- informent les centres de
régulation de la tension (tronc cérébrale),
induisant une réponse sympathique
(cardioaccélératrice par hausse de la
contractilité, vasoconstriction et mise en jeu
des catécholamines) ou par réponse
parasympathique (cardiofreinateur par
vasodilatation et diminution de contractilité)
- chémorécepteurs :
- situés au niveau du glomus
carotidien
- sensibles aux variations
chimiques : à la variation de PCO2, de pH,
stimulant les centres respiratoires mais aussi
circulatoires, cardiorégulateurs et vasomoteurs.
- les voies afférentes de ces
récepteurs forment les nerfs de Hering et Cyon
- Exemple : baisse PaO2 =>
stimulation centres respiratoires =>
stimulation centres vasomoteurs et
cardiorégulateurs
3.4.B) Réponse différée : au niveau de l'appareil
juxtaglomérulaire
- Système rénine angiotensine :
- baisse PA prolongée
- => baisse PA dans artère
rénale
- => sécrétion de rénine
- => activation angiotensinogène
en angiotensine I
- => transformation angiotensine
I en angiotensine II grâce à la présence de
l'enzyme de conversion
- angiotensine II = puissant
vasoconstricteurs
- sécrétion rénine =>
sécrétion d'aldostérone
- aldostérone => réabsorption
de Na et d'eau (baisse diurèse, augmentation
volémie)
- => restauration de la volémie
- volorécepteurs dans l'OD
- Hormone antidiurétique (ADH) :
- mise en jeu par les
volorécepteurs de l'OG, en cas de diminution du
remplissage de l'OG
- sécrétion d'ADH => diminution
diurèse et restauration de la volémie.
3.4.C) Réponse à l'hypotension :
- A court terme :
- inhibition de la stimulation du
parasympathique, du nerf de Hering, Ludwig-Cyon
et centre bulbaires du X (suppression de leur
activité hypotensive)
- stimulation du sympathique
- stimulation des centres
vasomoteurs
- stimulation de l'appareil juxta
glomérulaire
- stimulation posthypophyse (ADH)
- => coeur : augmentation du
Qc
- => augmentation des
cathécholamines
- => hausse de la Fc et de la
force de contraction (inotropisme +)
- => vasoconstriction (hausse des
résistances)
- A moyen terme :
- hausse de la volémie
- système rénine - angiotensine
- aldostérone
- ADH
- A long terme :
- préservation de la
volémie : rôle important du rein