Les Anesthésiques Locaux (AL)


1) Mécanisme d’action : = activité de l’anesthésique local.


2) Les classes de produits :


3) La Lidocaïne :


Xylocaïne © (1943).

Chef de fil des amino-amides.

Double intéret : anesthésique local + antiarythmique.

  • a) Structure :

    pKa et ionisation : base faible, peu soluble dans l’eau.

    ® commercialisé sous forme d’un sel (chlorure) dont pKa = 7,89.

    Si pH du milieu = pKa = 7,89 ® 50 % de cations (forme ionisée).

    Si pH = 7 ® 90 % de cations (plus le milieu est acide, plus la lidocaïne se dissocie).

    Rôle du pH dans la répartition de la lidocaïne :

    Pour un pH sanguin à 7,4 : 75 % de lalidocaïne est sous forme ionisée (ne passe pas les barrières de perméabilité des membranes), 25 % est sous forme non ionisée (sous forme base, passe la membrane). Soit, dans le sang, un rapport de 1 pour 3 (1 forme non ionisée pour 3 ionisées).

    Il y a création d’un état d’équilibre de la forme base des deux côtés de la membrane. En théorie, il devrait y avoir autant de forme non ionisée des deux côtés. Mais en intracellulaire, pH = 7. La lidocaïne est donc à 90 % sous forme ionisée et 10 % sous forme non ionisée. Soit un rapport de 1 pour 9.

    Pour l’efficacité du produit, c’est la forme ionisée qui marche.

    A l’équilibre, il y a 2,5 fois plus de lidocaïne dans le milieu le plus acide. Effet " trapping " par le milieu le plus acide (capture).

    Conséquences :

    Fixation protéique : 70 %.

    Liposolubilité : coefficient partition huile/eau faible (4) ® l’affinité des membranes lipidiques pour la lidocaïne est faible par rapport à la bupivacaïne Þ durée d’action et puissance moins importante.

  • b) Pharmacocinétique :
  • c) Pharmacodynamie :
  • 4) La Bupivacaïne :


    Marcaïne © (1963).

  • a) Propriétés physico-chimiques :
  • b) Pharmacocinétique :
  • c) Pharmacodynamie :
  • 5) La Prilocaïne :


     

    6) L’Etidocaïne :


    7) La Tétracaïne :