Les Morphiniques
Historique
- 3000 avant jésus
christ en IRAK
- référence écrite
de lutilisation du jus de pavot -300 avant jésus
christ
- VIII° siècle
:utilisation en Chine contre la dysenterie
- X et XIII siècles :
utilisation en Europe
- XV° : analgésique
- 1806 : mise en
évidence de la morphine (Morphée : dieu des songe)
- 1832 : Codéine
isolée
- 1848 : Papavérine
isolée
- 1853 : création de
la seringue
- 1960 : création des
molécules antagonistes
- 1973 : découverte
des récepteurs
- 1975 : découverte
des opioïdes endogènes
Mécanisme
daction
Tous les morphiniques
agissent par des récepteurs spécifiques .
- Agoniste pur :
activité intrinsèque de 1
- Agoniste
partiel : activité intrinsèque entre 0 et 1
- Antagoniste
activité : intrinsèque nulle
Récepteurs
morphiniques :
La puissance daction
du récepteur est conditionnée par :
- laffinité aux
récepteurs
- l activité
intrinsèque de la molécule
- laffinité
conditionne également la demi vie de dissociation
Les différents
récepteurs :
Récepteurs |
types |
actions |
µ donnant µ1 µ donnant µ2
|
Morphine agoniste Morphine mais moins
affine
|
analgésie, sédation,
bradycardie dépression respiratoire,
dépendance physique, dysphorie
|
§ (delta) |
Enképhaline |
analgésie, dépression
respiratoire |
K (Kappa) |
Nalbuphine (NUBAIN) |
analgésie, sédation et
dépression respiratoire |
Sigma |
Kétamine (kétalar) |
dysphorie, delirium, HTA,
hallucinations, tachycardie, nausées |
On pense quil existe
des complexes de récepteurs.
Localisation :
Sur trois niveaux :
- Récepteurs
périphérique : au niveau des terminaisons libres
(nocicepteurs), lors de processus dinflammation ,
ces récepteurs qui nexistent pas à létat
basal vont apparaître. Lintérêt est pour nous
une utilisation locale de morphine dans les processus
inflammatoires localisés (exemple en intra-articulaire)
- Récepteurs
médullaires (Moelle épinière ) : au niveau des
couches superficielles dites 1 et 2 de la corne dorsale
- Récepteurs
cérébraux : Le cerveau au niveau notamment du
plancher du IV me ventricule et des noyaux gris centraux
AGONISTES PURS
: agonistes morphine
Les deux récepteurs sont activés.
Lanalgésie est illimitée
avec la hausse des doses. Agoniste pur : activités
intrinsèques de 1
ANTAGONISTES
: Affinité compétitif de lagoniste et lantagoniste
sur le récepteur
Pas dactivation des récepteurs
Déplacement de la courbe dose réponse
vers la droite grace à la présence de lantagoniste qui
occupe les récepteurs sans activité intrinsèque.
AGONISTES
PARTIELS : Buprénorphine (Temgésic (c) )
Activation partielle du récepteur µ.
LAgoniste partiel qui est aussi
antagoniste par son blocage du récepteur empêchant
lagoniste pur de sy fixer , lagoniste partiel
déplace la courbe dose réponse vers la droite , dautre
part , il est à noter lexistence dun plateau
limitant lactivité maximale , de part la valeur faible
intrinsèque de son action pharmacocinétique et de son activité
antagoniste. (il ne sert à rien daugmenter les doses).
AGONISTES
ANTAGONISTES : Nalbuphine ou Nubain
nactive quun des deux sites empêche lagoniste
pur déplaçant la courbe dose effet vers la droite (tout comme
lagoniste partiel il y a un plateau deffet )
= antagonise µ - agoniste K.
Activation des récepteurs K, doù activation partielle.
Occupation de µ : sans action.
LIEU
DACTION DES MORPHINIQUES
- En périphérie sur
les terminaisons A Delta et C si et seulement si il y a
inflammation.
- Laction
principale spinale pré et post synaptique par
blocage de la transmission du message nocicèptif . Mais
le tact et la proprioception passent encore (effet
différentiel = pas daltération des messages non
nociceptifs).
- Laction supra
spinale (cerveau) par blocage des contrôle inhibiteurs
diffus (ces contrôles inhibiteurs diffus ont pour rôle
de faire ressortir le message nocicéptif du bruit de
fond général noyé dans des messages autre que
douloureux .Linhibition de ces contrôles
inhibiteurs diffus replonge le message nocicéptif dans
ce bruit de fond .
PROPRIETES
PHYSICO-CHIMIQUES
- Diffusion dans le
Système nerveux central
- La forme diffusible
est la Base (forme non ionisé) non lié aux protéines
(fraction libre)
- La caractère
liposoluble de la molécule conditionne son volume de
distribution
- morphiniques = bases
faibles
LA DIFFUSION :
- La diffusion est
passive et se fait suivant un gradient de concentration
- La diffusion est
dautant plus rapide que la molécule est
liposoluble
- La morphine est la
moins liposoluble
- Plus le volume du
compartiment central dune molécule est faible plus
la concentration initiale y est élevée.
- On définit un index
de diffusion en fonction du volume du compartiment
central
Classification suivant la
solubilité des produits :
Sufentanil (53.5) >
Fentanyl (20.4) > Alfentanil (100) > Pethidine >
Morphine (1.1) (la moins liposoluble)
Fenta et Sufenta sont les
plus liposolubes =>
se fixent sur les graisses.
CLASSIFICATION
naturel |
Semi synthétique |
synthétique |
Morphine |
Héroïne |
Piperidine ou Pethidine (Dolosal) |
Codéine |
Eterphine |
Fentanyl |
Papavérine |
|
Sufentanil |
|
|
Alfentanil |
|
|
Remifentanil |
MORPHINIQUES :
SONT ILS DES AGENTS DANESTHESIE A PART ENTIERE ?
Action des
morphiniques :
Les morphiniques à dose
forte peuvent entraîner une altération de la vigilance et une
perte de conscience . Seulement 1% des patients se rappellent de
la période per opératoire . Donc la conscience persiste .
Lassociation
morphinique Sufentanil et Halogénés :Lutilisation du
sufentanil permet de diminuer la MAC de lhalogéné en
question. Idem pour Thiopental et sufentanil , on constate une
diminution des doses de pentothal pour les mêmes effets.
Il existe toujours un
petit pourcentage de personnes conscientes -> nécessité
dassocier un agent hypnotique (un morphinique ne permet pas
toujours de faire une anesthésie toute seule).
EFFET
ANALGESIQUE DES MORPHINIQUES
La courbe dose réponse se
caractérise par :
- une analgésie
intense
- une analgésie
constante
- qui marche sur toutes
les douleurs
- est dose dépendante
Seule la puissance , le
délai daction et la durée daction de la molécule
influencent la qualité de lanalgésie.
Il existe une plafond
maximum pour les agonistes partielle-antagonistes.
EFFET
PHARMACODYNAMIQUE
- ACTION
RESPIRATOIRE :
Dépression de la réponse de lorganisme à
lhypercapnie
NB : on fait inhaler du CO2 : normalement la
réponse de lorganisme est puissante, or avec du
sufentanil la réponse est déprimée, mais la
dépression est moindre et de plus courte durée
quavec du fentanyl.
- LA DEPRESSION
RESPIRATOIRE :
- Est
dose dépendante et apparaît dès la
plus faible dose
- Dépression
de la réponse des centres bulbaires à
lhypoxie et lhypercapnie
- dépression
des centres bulbaires impliqués dans la
régulation de la fréquence respiratoire
- LAPNEE
- Lapnée
apparaît au delà dun certain
seuil
- Lapnée
est dorigine centrale par
dépression bulbaire
- Lapnée
peut être dorigine occlusive,
perte de la synchronisation entre muscle
inspiratoire et du larynx par blocage des
muscles laryngées ( souvent patient
obèse , apnée du sommeil rapportée en
post opératoire avec désaturation )
- TOUS
LES MORPHINIQUE EXERCENT LA MEME
DEPRESSION RESPIRATOIRE A DOSE
EQUIANALGESIQUE (analgésie et
dépression respiratoire sont
indissociable )
- Dépression
respiratoire et apnée sont
indissociables
- FACTEUR
INFLUENCANT LA DEPRESSION RESPIRATOIRE :
- Lâge :
la personne âgée est plus sensible
- la
douleur antagonise la dépression
respiratoire (qui est un phénomène
progressif débutant par la sédation
somnolence)
- LA RIGIDITE
THORACIQUE :
- Par
diminution de la compliance thoraco-pulmonaire ,
possibilité dempêcher linsufflation
- Mécanisme
daction supra spinal qui peut être
prévenu par curarisation
- La rigidité
varie avec limportance et la rapidité
dinjection de la dose pour un même
morphinique
- LA
BRONCHONSTRICTION :
- par
Histamino-libération surtout pour la Morphine et
le Dolosal
- entraîne une
dyspnée asthmatiforme
- NB : ce
qui peut être considéré comme bronchospasme
sous fentanyl nest en fait quune
rigidité musculaire.
- LA DEPRESSION
DE LA TOUX :
- Dépression
du centre de la toux
- pas de
parallélisme avec la dépression respiratoire
- permet une
bonne tolérance de la sonde trachéale
- expose au
risque dencombrement trachéo-bronchite
notamment en VS
- ACTION SUR LE
SYSTEME NERVEUX :
- Inhibition
du SNC :
- Analgésie
- Dépression
respiratoire
- Sédation
- Modification
de lEEG (quasi sommeil)
- Excitation
du SNC :
- Myosis
- Nausée
- Vomissements
- ACTION
PSYCHOMOTRICE :
- Sédation des
morphiniques mais parfois, sur terrain
particulier, il peut y avoir une agitation
psychomotrice.
- ACTION
PSYCHOAFFECTIVE :
- Le plus
souvent euphorie (impression de bien-être) mais
possible dysphorie (impression générale de
malaise), angoisse , hallucination, surtout
Buprénorphine
- ACTION
HYPNOTHIQUE :
- Altération
de la vigilance
- Perte de
conscience intermittente
- ACTION SUR
lEEG :
- Modification
ressemblant à celle induite par le sommeil
- Peu
deffet sur le potentiel daction
évoqué somesthésique qui sont pourtant utiles
lors de la vérification des lésions de la
moelle lors dopération du rachis.
- ACTION
CARDIOVASCULAIRE :
- Pas ou peu
daction vasculaire
- Bradycardie
sinusale (supprimé par atropine) par stimulation
du noyau X (vague)
- Les
histamino-libérateurs , Morphine et Dolosal
entraînent une vasodilatation artèriolaire et
veineuse dose dépendante avec une hypotension
qui peut être prévenue par des anti H1( Atarax,
Polaramine ) ou anti H2 (Tagamet , Raniplex....)
- Pas
deffet sur contraction myocardique même à
forte dose sauf pour le Dolosal ...
- Attention
chez les sujets hypovolémiques ou la stimulation
sympathique est importante , léquilibre
parasympathique - sympathique peut être
fragilisé en faveur du versant parasympathique
donc risque de collapsus
- ACTION
INTESTINALE :
- Relaxation du
sphincter oesophagien (donc considération
estomac plein si traitement chronique au
morphiniques)
- Retard de la
vidange gastrique
- Hausse du PH
gastrique
- Diminution de
la motilité intestinale et du transit
- ACTION SUR LE
TUBE DIGESTIF :
- Nausée
- Vomissement
- Fréquente
(20 à 60 % des cas)
- Lincidence
est la même quelque soit la voie
dadministration
- Les
morphiniques différent entre eux dans la
capacité dinduire les nausées à dose
équi analgésique
- Mécanisme
daction : périphérique par retard de
la vidange gastrique et par effet central ,
prépondérant par stimulation de la trigger zone
au niveau de larea prostrema )
- Toute
stimulation supplémentaire de cette zone
augmente les nausées vomissements (exemple
stimulation vestibulaire , lA.G.
ambulatoire ...)
- Le niveau
élevé de la douleur renforce laction
émétique des morphiniques
- Traitement
des nausée vomissements :
- Anticholinergique
(atropine)
- Primperan
mais action brève
- Neuroleptique
( 1 mg Droleptan Droperidol ,
Haloperidol)
- Les
Antagonistes de la Serotonine (ex
Zophréne )
- Le
Propofol (Diprivan à effet
antiémétisant 10 mg/h)
- ACTION
RENALE :
- Les
récepteurs aux opiacées participent au
contrôle hydro électrolytique
- Récepteurs
µ sont antidiurétiques
- Ils
possèdent une action sur lADH , la
morphine augmente lADH , donc diminue la
diurèse
- ACTION
URINAIRE :
- Diminution du
tonus des fibres longitudinales
- Hausse du
tonus des fibres circulaires
- Cat :
seul le traitement à la Naloxone reste efficace
face à la rétention urinaire mais la cessation
de lanalgésie reste gênante et le sondage
urinaire devient alors le moyen le plus simple
pour éviter ces désagréments.
- ACTION
PUPILLAIRE :
- Myosis par
stimulation du système nerveux central
- Irido
constriction
- NB le myosis
nest pas un bon signe dimprégnation
morphinique , le Myosis peut être inhibé par
latropine, les ganglioplégiques, la
Naloxone.
- ACTION
BILIAIRE :
- Hausse du
tonus du sphincter dOddi provoquant une
cholestase dose-dépendante pour tous les
morphiniques.
- Hausse des
sécrétions gastro-intestinales dont
limportance clinique reste minime
- Les effets
peuvent être inversés par le Glucagon et la
Naloxone
- LE
PRURIT :
- Mécanisme
inconnu
- Rôle de la
Cholestase ?
- Signification
du tropisme nasal et de la Face ?
- Traitement :
la Naloxone
- THERMOREGULATION
ET FRISSONS :
- Action sur la
température corporelle
- Seul la
Pethidine (ou Dolosal) est le seul morphinique
efficace dans le traitement du frisson post
Anesthésique.
- NB : Au
réveil le frisson augmente la consommation en
oxygène , le débit cardiaque sera augmenté et
la consommation myocardique également .Donc
attention chez les coronariens .
- 25 mg de
Dolosal suffisent à prévenir le frisson post
anesthésique .
- TOLERANCE :
- Nécessité
daugmenter les doses pour maintenir les
mêmes effets après quelques jours de traitement
/ Le mécanisme évoqué est la régulation des
récepteurs et le découplage récepteurs et
protéines G ainsi que la mise en jeu dun
système compensateur qui soppose au
morphinique.
- DEPENDANCE
PHYSIQUE :
- Syndrome de
sevrage si arrêt du traitement ou si antagonisme
.
- Signes
Cliniques :
- Larmoiement
- Rhinorrhée
- Sueurs
- Tachycardies
- Crampes
abdominales
- Nausées
- Vomissements
- Diarrhées
- Déshydratation
- Mydriase
- Torpeur
- Agressivité
- Hypotension
- Acidose
- Agitation
- DEPENDANCE
PSYCHIQUE :
- LAssuétude :
état de compulsion pour bénéficier des effets
psychotropes.
- Rare
dépendance iatrogène .
LA
PHARMACOCINETIQUE
- Modèle à Trois
compartiments : Arrivée dans le secteur plasmatique
des morphiniques puis équilibre avec le Volume effecteur
VE (système nerveux) , puis redistribution vers VC V2 et
V3 ayant pour effet la diminution des concentrations dans
le VE avec cessation de leffet .
- La durée de
leffet ne dépend pas de lélimination mais
de la redistribution.
- Ex LAlfentanil
a un VD 6 fois plus faible , la concentration dans le VE
sera moins élevée , la phase délimination plus
précoce ...
NOTION
DE CONTEXTE SENSITIF HALF TIME ou demi vie
opérationnelle :
- Cela traduit le temps
de la décroissance des concentrations du compartiment
central de 50 % donc rend compte de laccumulation
dans lorganisme et est indépendante de la durée
de perfusion pour des durée inférieures à 8 heures .
- Le REMIFENTANYL : 3.7
mn = peu daccumulation
- Le SUNFENTANIL : 30
mn
- LALFENTANYL : 1
heure
- LE FENTANYL : 262 mn
= accumulation importante
DUREE
DACTION
- La durée
daction nest pas la demi vie
délimination mais dépend du volume de
distribution et de redistribution ceci pour des doses
faibles .
- Pour des doses plus
conséquentes , le stockage dans les zones musculaires
est saturé , seul lélimination fera alors
décroître le taux de concentration de la molécule , la
durée daction sera plus importante dans ce cas de
figure.
LA
LIPOSOLUBILITE
- Va conditionner la
bonne diffusion des produits.
- Plus la
liposolubilité est importante et plus la diffusion sera
bonne , la durée daction sera augmentée mais le
pic daction sera plus tardif .
- Exemple
Alfentanil : VD plus petit que sufentanil donc demi
vie délimination plus courte , phase de
redistribution plus courte , avec une moins grande
accumulation dans les muscles , la possibilité
délimination dépendra de la Clearance plasmatique
.
- Cette clearance sera
perturbée en cas de :
- Insuffisance
hépatique
- Chirurgie
abdominale
- Diminution du
débit sanguin et particulièrement hépatique
(Bêta bloquants)
- Facteurs
modifiant la fraction libre
- Inhibition
enzymatique (cytochrome P450)
- Dans 10 % des
cas il peut exister un polymorphisme de synthèse
des enzymes hépatiques .
SURVEILLANCE
DUN TRAITEMENT MORPHINIQUE
- Efficacité :
LEVA
- La dépression de la
ventilation (les effets sédatifs précède la
dépression )
- La somnolence qui
précède la dépression respiratoire
- Les Prurits
- Les nausées
- La rétention
vésicale
LE
TERRAIN DE LA DEPRESSION RESPIRATOIRE
- sujets âgés
- Asa 3-4
- LObésité avec
les apnées du sommeil
- Les associations avec
dautres morphinique ou sédatifs
- La voie péridurale
- Surveillance en
SSPI puis toute les 4 heures en salle , de la
sédation , du rytme de la respiration, de
lefficacité de lanalgésie , de la survenue
de diverses complications : le globe , le prurit ,
les nausées...
POSOLOGIE
COMMUNE DES MORPHINIQUES MAJEURS
|
Fentanyl |
Sufentanil |
Alfentanil |
Induction doses |
2 à 5 µg/kg |
0.2 à 0.5 µg/kg |
20 à 50 µg/kg |
SAP entretien |
dose dinduction horaire |
dose dinduction horaire(
0.2-0.5µg/kg) |
Rare en SAP bolus 15 à 30 mn 1/3 de
la dose dinduction |
Pic daction |
2 mn |
3 mn |
1 mn |
Durée daction bolus |
30 mn |
30 mn |
10 à 15 mn |
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES
- Effets dépresseurs
potentialisés par :
- lalcool
- les sédatifs
- anti
histaminique
- IMAO
- antidépresseurs
tricycliques
- les alpha 2
agonistes