Questions
type sur lALR
Que doit contenir un plateau pour
péridurale ?
Le plateau pour péridural est à usage unique,
stérile. Il est soit vendu par un laboratoire, soit
confectionné par les services. Il comprend :
- compresses, pinces, porte-tampon
- champs
- 2 ou 3 cupules :
- 1 pour antiseptique
- 1 pour Anesthésique Local
- 1 pour sérum physiologique
- aiguilles :
- SC (25G) pour AL de la peau
- IM pour AL plus profonde
- 1 aiguille 20G pour prélever
lAL
- 1 aiguille de Tuohy avec mandrin
adapté (A6 ou 18G)
- seringues :
- 5 ml pour dose-test
- 10 ml pour AL
- 20 ml en verre ou en plastique
pour mandrin liquide
- 20 ml pour injection anesthésique
après la dose test
- 2 ampoules de sérum physiologique
- cathéter avec ou sans mandrin
- filtre antibactérien
- les produits anesthésiques suivant les
services
- matériel de fixation (sparadrap,
élastoplast).
Quel matériel préparez-vous en vue
dune anesthésie locorégionale (ALR) ?
Quelque soit la technique danesthésie
locale retenue, il faudra impérativement prévoir :
- une prémédication (exemple :
sédation et atropine pour prévenir un malaise vagal)
- le matériel de surveillance :
- matériel de réanimation :
- matériel daspiration
- O2
- matériel de ventilation
- matériel dintubation
- défibrillateur
- drogues de réanimation :
- Pentothal, Hypnovel (en cas de
convultion)
- Atropine
- Adrénaline, Ephédrine, Effortil
(drogues vasopressives)
- solutés de remplissage :
- cristalloïdes et colloïdes
- matériel et drogues danesthésie
générale, si échec de la technique ou si
cest un complément
- matériel à aseptie :
- alcool iodée, Bétadine, alcool
éthylique
- matériel pour habillage chirurgical
:
- chapeau, bavette, gants stériles,
casaques stériles
- plateau pour ALR
- agents anesthésiques locaux
Lors dune anesthésie par
péridurale, quelles sont les règles de sécurité lors
dune réinjection dun AL ?
- présence : dassistance ventilatoire
- de matériel de ventilation
- doxygène
- monitorage hémodynamique et respiraoire :
ECG, PANI, SpO2
- médicaments et matériel de réanimation
:
- Atropine
- Ephédrine, Adrénaline, Dobutrex
- défibrillateur
- solutés de remplissage
- Pentothal, Hypnovel
- médicaments de lanesthésie
si nécessaires : curares, morphinomimétiques
- produits dAL
- bonne voie veineuse
- pratiquer un test daspiration : pour
détecter une éventuelle effraction vasculaire
- faire une dose test : 3 à 4 ml
- injecter lentement (10 ml/min) en
réaspirant fréquemment
- surveillance hémodynamique et
respiratoire
- MAINTENIR LE CONTACT VERBAL pour détecter
une complication neurologique
- interrompre linjection à la moindre
anomalie.
Quels sont les signes neurologiques et
cardiovasculaires évocateurs dune toxicité à la
Xylocaïne dans le cadre dune ALR ?
Quand surdosage ou passage en intra-veineux de
Xylocaïne :
- Manifestations pré-convulsivantes :
- Manifestations subjectives :
- céphalées, maux de tête
- sensation de chaud et
froid
- engourdissement des
lèvres, langue
- goût métallique
- hallucinations visuelles
auditives
- Manifestation objectives :
- somnolence, absence,
confusion
- empâtement de la parole
- nystagmus
- fasciculation des lèvres
et de la langue
- myoclonie des extrêmités
- exagération des réflexes
mono-synaptiques
- EEG : pas danomalie
critique
- Effets cardiovasculaires :
- La Lidocaïne bloque :
- le canal sodium
- vitesse maximale de
conduction (vitesse de dépolarisation)
- amplitude et durée du PA
(Potentiel dAction)
- durée de la période
réfractaire
- Tous ces effets
napparaissent quà fortes
doses.
- action globale sur le coeur :
- automoticité :
bradycardie sinusale si > 5 µg/ml
- trouble de la conduction
Auriculo Ventriculaire
- altération de la
contractilité donc performance cardiaque
diminuées aux doses toxiques.
- effets vasculaires directes :
- à forte concentration,
baisse du tonus vasculaire avec
vasodilatation = collapsus
- si dose > 3 mg/kg :
modification hémodynamique
- si dose > 8 mg/kg :
DANGER !!!
CAT :
- Appeler le MAR (Médecin Anesthésiste
Réanimateur)
- Oxygénation (= 1° remède)
- Hypnovel
- Thiopental : 150 à 300 mg
- IOT si persistance des problèmes
respiratoires
- bradycardie : Atropine, apprécier
tolérance hémodynamique
- si arrêt cardiaque : Adrénaline,
Dobutrex
- si fibrillation ventriculaire :
défibrillation
Quels sont les différents blocs
engendrés par les anesthésiques ?
- bloc sympathique Þ vasoplégie,
hypotension artérielle
- bloc sensitif Þ analgésie
- bloc moteur Þ relâchement
musculaire
Ordre dinstallation ?
- abolition de la conduction
neurovégétative : bloc sympathique
- abolition de la sensibilité douloureuse,
tactile, profonde : bloc sensitif
- abolition de la conduction motrice : bloc
moteur
- La levée des blocs se fait dans
lordre inverse. La levée du bloc dernier bloc, le
bloc sympathique, est parfois tardive doù parfois
larrivée dun malaise lors du premier lever
après un acte chirurgical sous ALR.
Prévention des effets du bloc
sympathique ?
- expansion volémique
- Ephédrine et drogues vasopressives
- Atropine
- oxygénothérapie
REM : Il faut savoir quune hypotension
cérébrale se manifeste par les signes suivants :
- troubles digestifs (nausées,
vomissements)
- bâillement
- somnolence
=> contrôle de la TA !, de la
volémie, oxygénothérapie
REM : Indiquer sur la feuille
danesthésie le niveau des segments atteints lorsque
lon obtient une analgésie :
- ombilic : D10
- mamelons : D5
- manubrium sternal : D1 - C4
REM : synonymes de péridurale : extra dure
mérienne, épidurale ou bloc sacré.
REM : synonymes de rachianesthésie : spinale,
intrathécale, bloc sous arachnoïdien, intra dure mérienne.
ALRIV :
risque : lâcher intempestif du
garrot avec passage intravasculaire dAL Þ
troubles cardio-vasculaires, neurologique
minimum : 30 min de garrot
Conclusion :
- Décret n° 941050 du 05/12/1994 :
- précautions de sécurité de
lALR
- consultation pré-anesthésique
- moyens nécessaires
- surveillance continue après
une ALR
- pouvoir faire face à une
complication due à lintervention ou à
lALR
- scope, PANI, SpO2, matériel de
réanimation, intubation, anesthésie générale
- Les règles de sécurité sont :
- Présence dun matériel
dassistance respiratoire complet et des
médicaments durgence.
- Mise en place dune voie
veineuse.
- Test daspiration
préalablement à toute injection
danesthésique local.
- Evaluer les effets dune dose
test adrénalinée.
- La vitesse dinjection doit
être lente.
- Répétition des tests
daspiration en cours dinjection.
- Interruption de linjection
à la moindre anomalie, réelle ou supposée.
- Contre-indications générales :
- Le refus du patient.
- Linfection du site de
ponction.
- La septicémie.
- Les troubles de la coagulation.
- Le traitement anticoagulant.
- Lallergie vraie aux
anesthésique locaux.
- Les affections neurologiques
démyélénisantes évolutives (SEP).
- Réinjection de kt :
- dose test
- réaspiration pour toute injection
- fractionner la dose (5 ml/5 ml)
- surveiller le patient 15 à 20 min
après linjection
- Sortie de SSPI :
- il faut la levée du bloc moteur
au minimum, du bloc sensitif, cest mieux.
Le bloc vasomoteur est plus difficile à évaluer