LE DIABETE SUCRE
I - DEFINITION.
Ä Etat d'hypoglycémie permanente ou transitoire de façon toujours chronique.
II - EPIDEMIOLOGIE.
Ä Prévalence: 2 à 6% dans les pays occidentaux.
Ä Age variable: 50 ans maximum.
III - PHYSIOPATHOLOGIE.
Ä L'insuline est hypoglycémiante.
Ä L'insuline est sécrétée en rapport avec les repas.
Ä Le taux permanent faible permet de métaboliser le sucre pour avoir de l'énergie.
Ä Le diabète insulino-dépendant.
F C'est un déficit de la sécrétion d'insuline.
F Chez le sujet jeune (de la naissance à 25-30 ans).
F Les personnes ne sont pas obèses.
F C'est une maladie auto-immune (autodestruction du pancréas (cellules bêta des îlots de Langherans sécrétant l'insuline).
F Il y a un profile génétique qui fait que certains développent un diabète sucré insulino-dépendant.
F Définition
ü Diabète qui aggravait avant 35 ans et qui a nécessité de l'insulinothérapie dans l'année qui a suivi la découverte.
F Clinique.
ü Le déficit en insuline entraîne le passage du sucre dans les urines donc il y a une hausse de la glycémie.
ü Il y a aussi passage d'eau dans les urines en parallèle donc polyurie.
ü Le sujet va donc boire beaucoup donc entraîner une polydipsie.
ü Le sujet va donc utiliser sa graisse et va donc maigrir puis il va utiliser ses muscles par la fonte musculaire, car il ne peut plus utiliser le sucre.
ü L'hyperglycémie entraîne à la longue des modifications des petits vaisseaux ce qui entraîne des complications rétiniennes, néphrologiques et des micro-angiopathies.
ü Le traitement du diabète est l'insuline.
Ä Le diabète non insulino-dépendant.
F Il apparaît chez le sujet d'âge avancé (après 40 ans).
F Il y a un facteur héréditaire, génétique dans ce diabète.
F Il n'est pas dû à un déficit en insuline. Le pancréas est fonctionnel. Le taux d'insuline est normal. L'insuline apparaît comme inefficace.
F Ce diabète est très fréquent (80% des diabétiques).
F Il est dû souvent à une surcharge pondérale.
F Facteurs de risques.
ü Nombre de diabétiques dans la famille.
ü Tabac.
ü Hypertension artérielle.
ü Obésité.
F Il y a une insulino-résistance comme si les tissus gorgés de graisse n'étaient pas réceptifs.
F L'hyperglycémie est néfaste pour le pancréas (cellules bêta des îlots de Langherans) pouvant aller jusqu'à la destruction du pancréas.
F Diagnostic.
ü Glycémie à jeun à plus de 1,20 g, contrôlée à deux reprises.
ü Glycémie postprandiale (une heure après le début du repas (si inférieur à 1,40 g, le diabète est éliminé). A faire seulement si la glycémie à jeun est normale.
ü Hyperglycémie par voie orale (HGPO).
© C'est à faire si la glycémie à jeun est normale.
© Elle consiste à prendre un sujet à jeun (régime normal) sans prise de tabac. On lui fait une glycémie et une glycosurie à jeun et on lui donne ensuite 75 g de sucre dans un verre d'eau. On dose les glycémies et les glycosuries toutes les 30 minutes.
© Elle est aussi faite devant toute glycosurie avec une glycémie normale.
© Elle peut être prescrite avant la prescription d'un oestro-progestatif contraceptif oral.
© Elle est faite devant toute personne ayant une obésité androïde (obésité se développant au dépend de l'abdomen et du thorax).
© Syndrome X: obésité androïde + hypertension artérielle + diabète sucré avec une insulino-résistance et souvent une hyperlipémie.
F Obésité.
ü Excès de tissus adipeux dans l'organisme (normal: 10 à 15% du poids corporel).
ü Le poids taille est la seule notion appréciable, donc il faut peser et toiser le malade.
ü Formule de Lorentz (poids idéal ou physiologique).
© Poids idéal = Taille (cm) - 100 - ((Taille (cm) - 150) / 4)