TRAITEMENT DU DIABETE


I – LES DIABETES SECONDAIRES.

Ä Dus à une maladie de Cushing.

F Traitement du symptôme (déficit en insuline).

F Traitement de la cause (si possible).

 


II – LES DIABETES INSULINO-DEPENDANTS.

Ä Insulinothérapie.

F Indication urgente car déficit important de sécrétion d'insuline.

F Insuline humaine dépourvue d'anticorps.

F Durée d'action de 4 à 6 heures. Elle est efficace au bout d'une heure.

F 4 types d'insuline.

© Insuline rapide ou ordinaire (4 à 6 heures).

© Insuline intermédiaire ou semi-lente (12 à 16 heures).

© Insuline lente (18 à 24 heures seulement en sous cutanée).

© Insuline très retardée (24 à 30 heures seulement en sous cutanée).

F Voies d'administration.

© Intraveineuse.

© Sous cutanée.

© Intramusculaire.

F Schéma thérapeutique.

© Soit :

ü 1 lente avec de la rapide (insuline mélangée).

ü 2 intermédiaires avec de la rapide (insuline mélangée Mixtard, Profile).

© Utilisées par :

ü Seringues (flacon de 40 U / ml – insuline lente, intermédiaire, rapide).

ü Stylo avec une cartouche d'insuline (100 U / ml – insuline rapide, intermédiaire et mélangée).

ü La pompe.

w En sous cutanée (insuline ordinaire).

w Implantable au niveau de l'abdomen.

Ä Le sujet diabétique doit avoir une hygiène et une répartition alimentaire stricte. Il ne peut pas sauter de repas pour éviter les malaises hypoglycémiques voire les comas.

Ä Auto-surveillance.

F Glycémie capillaire pour adapter ses doses plusieurs fois par jour.

F Une alimentation régulière.

F Adaptation des doses en fonction des repas.

F Adaptation des doses en fonction des exercices physiques (métabolisme du sucre sans insuline chez un sujet normal).

F Un sujet ne doit jamais arrêter son insuline.

F Augmentation des doses devant tout état pathologique.

Ä Etat de grossesse.

F Programmer la conception en période d'équilibre parfait pour éviter les complications, les malformations.

F L'équilibre doit être maintenu pendant la grossesse.

F Eviter les hypoglycémies en recherchant l'acétone et la glycémie capillaire.

F Régime alimentaire large.

F Insulinothérapie dans tous les cas (DID et DNID).

 


III – LE DIABETES NON-INSULINO-DEPENDANT.

Ä Il y a souvent un hyper-insulinisme avec la prise de poids.

Ä Faire maigrir le malade.

F Régime alimentaire hypocalorique adapté (après enquête diététique).

F L'activité professionnelle est importante.

F L'activité physique est importante.

© Elle permet le passage du sucre dans les cellules sans l'insuline, c'est pour cela que ça fait maigrir.

F Les médicaments.

© Les biguanides (stagid).

ü Ils agissent à la périphérie en diminuant la glycémie. Ils diminuent l'apport alimentaire. Ils sont contre-indiqués dans les insuffisances tissulaires, respiratoires, cardiaques, rénales et hépatiques.

© Les sulfamides hypoglycémiants (Daonil, Diamicron).

ü Ils agissent sur le pancréas pour le faire sécréter de l'insuline.

ü Effet secondaire : hypoglycémie.

ü A prendre au moment d'un repas et surtout ne pas sauter de repas.

© Glucor.

ü Ils agissent au niveau de l'intestin avec stagnation et fermentation des sucres. Ils diminuent l'absorption du sucre.

© Traitement parallèle : les facteurs de risque.

ü Hypertension artérielle.

ü Hyperlipémie.

ü Tabac.

 


IV – CRITERES D'EQUILIBRE DU DIABETE.

Ä Un poids physiologique.

Ä Une glycémie la plus proche de la normale (1 g à jeun, 1,40 g postprandial).

Ä Absence d'hypoglycémie.

Ä Hémoglobine glycosulée : taux d'hémoglobine des deux mois précédents (mémoire du taux de sucre circulant).

 

 


V - PRINCIPES ET OBJECTIFS DE LA DIETETIQUE.