LES TROUBLES SPHINCTERIENS


I - LES TROUBLES URINAIRES.

Trois rôles des sécrétions de la prostate:

Ä Sécrétion d'un liquide très alcalin favorable à la survie des spermatozoïdes.

Ä Il vient diluer le contenu des vésicules séminales: sperme plus fluide, moins concentré.

Ä Rôle antiseptique.

Ä Chez la femme.

Il y a un trajet urétral très court. La vessie est presque au contact de l'extérieur. Il n'y a pratiquement pas d'obstacle. A la sortie de la vessie et au début de l'urètre, il y a la prostate chez l'homme, d'où problèmes de difficulté à l'écoulement donc problèmes de rétention. Chez la femme il y a surtout un problème d'incontinence.

La prostate est une glande qui enserre la jonction vessie / urètre. Au fil des ans, cette glande a tendance à augmenter de volume et à perdre son caractère différencié glandulaire d'où augmentation de sécrétion de fibrosème. On appelle cela les adénomes de la prostate. La prostate à la longue devient plus ferme et donc dans certains cas, gêne l'écoulement urinaire.

Ä Chez l'homme.

On peut avoir une prostate volumineuse par ses deux lobes latéraux sans grande augmentation de volume du lobe médian.

F Hypertrophie prostatique.

Signes d'appels:

ü Diminution de la force du jet d'urine car le passage est plus étroit.

ü Il peut rester un résidu d'urines dans la vessie, donc la prochaine miction va arriver plus vite et la sensation d'uriner revient plus souvent (pollakiurie).

ü Siège d'une poussée inflammatoire suite à une lésion, donc il y a un gonflement et cela bouche le passage. Les urines ne coulent plus: rétention d'urines aiguë.

ü La vessie se fatigue et donc la prostate se fatigue. La vessie va continuer à contenir un résidu d'urines. C'est un point d'appel à l'infection: rétention chronique d'urines.

Le traitement médical est préféré au traitement chirurgical.

Le traitement chirurgical:

ü Ablation du lobe médian.

w Retrait du lobe médian qui gêne le trajet de l'urètre: adénomectomie.

w Opération par voie abdominale.

w Ablation par voie dite naturelle par urètre.

Ä Chez la femme.

C'est surtout l'incontinence urinaire.

F Vieillissement des sphincters.

F Antécédents obstétricaux:

ü Plus on a d'accouchements, plus on abîme la surface vulvaire.

ü Délabrement de la cloison génito vaginale.

F Prolapsus: les cloisons vésico vaginales vont sortir en avant d'où incontinence urinaire et donc des petites mictions involontaires.

F Cela arrive souvent après la ménopause: absence d'œstrogènes.

Ä Chez l'homme et la femme.

F Troubles mictionnels d'origine neurologique.

ü Nous pouvons contrôler notre miction jusqu'à un certain point.

ü La moelle a un rôle fondamental pour la miction.

ü Accidents neurologiques de types cérébraux s'accompagnant de troubles urinaires.

 


II - PROBLEMES SPHINCTERIENS FECAUX.

Ä Incontinences anales (très rares).

F Suite à des traumatismes, opérations mal faites.

F Atteinte de la commande nerveuse, perte de contrôle.

F Affaiblissement de la musculature du petit bassin.

 


III - CONSEQUENCES.

Ä L'urine dans les couches va être des points d'appels à l'infection. Il va y avoir des ulcérations de la peau. C'est la porte ouverte aux escarres.

Ä Essayer de gérer le prolapsus urinaire en prenant appui sur la musculature du petit bassin.

Ä Pose d'un pessaire qui empêche les organes génitaux de descendre.

Ä Rééducation vésico urinaire: gymnastique périnéale. On va faire des mouvements pour faire contracter ses muscles. Eduquer le contrôle volontaire.