LA PARAPHRENIE
I INTRODUCTION.
Ä Délire dont le mécanisme est surtout imaginatif.
Ä Idée délirante ressemble surtout à un film ou à un roman.
Ä Faux souvenirs, faux événements que le patient raconte.
Ä Début vers 40 ans.
Ä Bonne adaptation au réel.
Ä Pas de désocialisation majeure.
II SIGNES CLINIQUES.
Ä Début variable.
F Insidieux, lent sur plusieurs années.
F Rapide et brutal.
Ä Pensée paralogique.
F Délire de tous les vécus. Il ne peut convaincre personne, fantaisies.
F Le patient n'a aucun soucis de la vraisemblance.
Ä Mégalomanie.
F Sentiment de persécution.
Ä Importance de la fabulation par rapport aux hallucinations.
F Le patient a des hallucinations au départ. Elles vont lui faire prendre conscience de ce monde fantastique. Progressivement il n'y aura plus d'hallucinations pour l'amener à un délire d'imagination.
Ä Bonne adaptation au réel.
F Contraste (+++) entre la richesse du délire et la bonne adaptation au réel.
III FORMES CLINIQUES.
Ä Paraphrénie confabulante.
F Idée de grandeur qui tourne autour d'un thème central (souvent filiation) avec un point de départ (fait réel).
Ä Paraphrénie fantastique.
F Délire d'une richesse prodigieuse. Tout est énorme et démesuré.
IV EVOLUTION.
Ä Sur plusieurs années : délires irréversible.
Ä Juxtaposition avec la réalité.
V TRAITEMENT.
Ä Seulement quand il y a un handicap social.