TOXICOMANIES


I - DEFINITIONS.

Ä Drogue: On réserve le terme de drogue aux produits dont l’abus peut entraîner une pharmacodépendance.

Ä Stupéfiant: Substance ou préparation dont l’action sédative, analgésique, narcotique ou euphorisante provoque à la longue accoutumance et pharmacodépendance.

Ä Toxicomanie: C’est une appétence anormale et prolongée pour des substances toxiques, motivée par la recherche d’un plaisir ou d’un effet analgésique ou dynamique ayant des conséquences psychiques, physiques et sociales.

Ä Drogues douces: drogues donnant peu de dépendance.

 


II - PERSONNALITES SOUS-JACENTES.

Ä Psychopathie.

F 1/3 des toxicomanes.

F C’est une instabilité, une impulsivité.

Ä Structures psychotiques.

F 10 % des toxicomanes.

F Recherche dans la drogue une automédication pour apaiser les angoisses.

Ä Structures névrotiques.

F 10 % des toxicomanes.

F Les névrosés sont angoissés et dépressifs.

Ä Etats limites.

F Patients avec des symptômes psychotiques et névrotiques.

F Instabilité, impulsivité et agressivité.

F Très bonne insertion sociale.

Ä Structures toxicomaniaques.

F Antécédents d'angoisses (enfance, adolescence).

F Comportement de rejet, de désintérêt de la part des parents.

 


III - LA PREVENTION.

Ä Prévention primaire.

F Empêcher les sujets de toucher à la drogue.

F Information et éducation au niveau des jeunes.

Ä Prévention secondaire.

F Prévenir l'aggravation d'une situation plus ou moins pathologique.

Ä Prévention tertiaire.

F Ca se confond avec le traitement.

 


IV - LA LEGISLATION FRANCAISE.

Ä Loi du 31.12.1970: Elle prévoit l'organisation de la surveillance médicale des toxicomanes et des cures de désintoxication. Elle précise que toute personne qui utilise des stupéfiants est placée sous la surveillance de la DDASS.

Ä Trois modes de signalement du toxicomane à la DDASS.

F Par le procureur de la république (personne inculpée pour usage de stupéfiant). Le procureur peut imposer une injonction thérapeutique: cure de désintoxication dans un service hospitalier ou alors une surveillance médicale ambulatoire.

F Par les services médicaux ou sociaux (médecin ou assistante sociale). Le médecin à une obligation morale de le signaler mais n'a pas d'obligation légale.

F Quand le patient se présente spontanément au service de prévention et de cure. Il peut alors conserver son anonymat.

 


V - CLASSIFICATION PHARMACOLOGIQUE.

Ä Psycholeptiques ou dépresseurs du système nerveux central.

F Les opiacés.

F Les anxiolytiques.

F Les barbituriques.

F Les neuroleptiques.

F Les antihistaminiques.

Ä Psychoanaleptiques ou stimulants du système nerveux central.

F Les amphétamines.

F La cocaïne.

F La caféine.

F La nicotine.

Ä Psychodysleptiques ou perturbateurs du système nerveux central.

F Les dérivés du cannabis.

F Les dérivés des hallucinogènes (L.S.D.).

F Les cycloamines.

F Les solvants.

F L'alcool.

F Les dérivés anti-cholinergiques.

 


VI - LES SEDATIFS DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL

Ä Les opiacés.

F La dépendance physique et psychologique est forte et d'installation rapide.

F La tolérance est faible.

F Produits.

ü Opium: Il se fume, se mange et s'injecte en intraveineuse.

ü La morphine: Elle est dérivée de l'opium. Elle se prend per-os, en sous cutanée, en intramusculaire ou en intraveineuse.

ü L'héroïne: Elle est dérivée en semi synthétique de la morphine (blanche: coupée avec de l'aspirine et du bicarbonate - brune: coupée avec de la caféine). C'est 70% des toxicomanies dures. Elle est sniffée ou injectée en intraveineuse ou sous cutanée.

ü La codéine: Elle est surtout utilisée comme substitutif à l'héroïne.

ü Les morphines mimétiques de synthèse (palfium).

ü La méthadone.

F Les effets cliniques aigus.

ü Les toxicomanes recherchent le flash (réaction brutale, intense et d'euphorie). Après le flash, le sujet éprouve un état de bien être, apaisant toutes angoisses. Cela donne une incapacité à se concentrer.

ü Sur le plan physique, il y a:

w Un réchauffement cutané.

w Un prurit aigu.

w Tachycardie.

w Hypotension.

w Hyperglycémie.

w Nausées.

w Vomissements.

F Complications générales.

ü Overdose.

ü Poussières: l'héroïne n'est pas pure et cela donne un malaise général et une fièvre à 40°c.

ü Complications infectieuses.

w Abcès au point d'injection qui peut donner des emboles septiques qui peut donner aussi une endocardite tricuspide.

w Hépatite virale.

w Sida.

w Syphilis.

w Septicémie.

ü Complications pulmonaires.

w O.A.P. par overdose.

w Pneumopathie d'inhalation.

ü Complications cérébrales.

w Œdème cérébral.

w Encéphalopathie post overdose.

ü Complications rénales.

ü Complications digestives.

w Hépatites.

w Constipation importante.

ü Complications gynécologiques.

w Troubles des règles.

w Troubles cutanés.

w Infection du plan cutané.

ü Complications hématologiques.

w Adénopathies.

w Splénomégalie.

w Troubles de l'immunité.

ü Complications obstétricales.

w Prématurité.

w Mortalité périnatale élevée.

w Syndrome de manque du nouveau né.

F Complications psychiatriques (socio-psychiatrique).

ü Conduite suicidaire.

ü Absentéisme professionnel et perte d'emploi.

ü Délinquance, prostitution.

ü Syndrome amotivationnel:

w Complication des intoxications chroniques se manifestant par un émoussement des intérêts intellectuels, relationnels et affectifs. Il y a une asthénie, des troubles de la mémoire et une activité réduite. Ce syndrome augmente au moment du sevrage ce qui entraîne une rechute.

F Intoxication aiguë.

ü Le patient sera agité ou stuporeux.

ü Bradypnée.

ü Myosis bilatérale.

ü Température normale.

ü Hypotension artérielle.

ü O.A.P.

ü Choc cardiaque (collapsus).

ü Traitement par réanimation ventilatoire, remplissage vasculaire.

ü Traitement spécifique: le "narcan" (antagoniste des opiacés).

F Syndrome de sevrage.

ü Agitation anxieuse.

ü Larmoiement.

ü Bâillements.

ü Frissons.

ü Sueurs.

ü Nausées.

ü Mydriase bilatérale.

ü Insomnie totale.

ü Les heures suivantes:

w Douleurs abdominales, lombaires, thoraciques, des membres.

w Diarrhées, vomissements.

w Eléments confusionnels.

ü Au bout de trois à six jours le sujet sera totalement sevré physiquement.

ü Le sevrage à la méthadone est le même mais en moins important.

Ä Les hypnotiques barbituriques.

F Les dépendances psychiques et physiques sont fortes.

F La tolérance est rapide et croisée entre les différents barbituriques.

F Il s'agit souvent d'une polytoxicomanie.

F Le barbiturique à une demie vie courte (effet bref et intense).

F Les produits.

ü L'immenoctal.

ü Binoctal.

F Les effets cliniques aigus.

ü A faible dose.

w Effet anxiolytique avec une désinhibition.

© Euphorie.

© Agressivité.

© Impression d'ébriété.

ü A forte dose.

w Stimulation avec une altération des fonctions mentales.

© Désinhibition.

© Irritabilité.

© Logorrhée (parler sans cesse).

© Labilité émotionnelle.

© Incoordination motrice.

© Dysarthrie (difficultés d'élocution).

© Ataxie (difficultés à coordonner les mouvements).

© Conduites agressives.

© Troubles sexuels, exhibitionnisme, viols.

© Flash proche des opiacés.

F Complications générales.

ü Altération de l'état général.

w Troubles digestifs.

w Troubles neurologiques.

© Chutes.

© Vertiges.

© Perte de connaissance.

© Dysarthrie chronique

© Paralysie oculaire.

F Complications psychiatriques.

ü Troubles du caractère.

w Irritabilité.

w Agressivité.

w Instabilité émotionnelle.

ü Ralentissement intellectuel.

w Eléments confusionnels.

F Intoxication aiguë (overdose).

ü Coma hypotonique (sans tonus musculaire) avec un état de choc cardio vasculaire.

ü Risque d'un arrêt cardiaque, d'un arrêt respiratoire ou de défaillance rénale.

ü Traitement:

w Réanimation en attendant l'élimination du produit.

F Syndrome de sevrage.

ü Il survient entre 12 heures et 3 jours après la dernière prise.

ü Insomnie sévère.

ü Anxiété avec tremblements.

ü Vertiges.

ü Nausées.

ü Douleurs abdominales.

ü Il peut se compliquer d'hallucinations.

ü Syndrome confusionnel.

ü Convulsions pouvant conduire à un état de mal épileptique (crises épileptiques qui survient dans une journée. Elles sont mortelles par épuisement).

Ä Les tranquillisants.

F La dépendance psychique est faible et celle physique est très faible.

F La tolérance est faible.

F Les produits.

ü Les benzodiazépines.

ü Les toxicomanes recherchent les effets anxiolytiques, sédatifs et hypnotiques.

ü C'est très souvent des poly toxicomanes.

F Les effets cliniques.

ü Effet sédatif.

ü Effet myorelaxant.

ü En cas d'intraveineuse il y a une sensation d'euphorie calme avec une relaxation musculaire suivie d'une période de somnolence agréable.

F Syndrome de sevrage.

ü Quelques jours après arrêt du produit.

ü Il se manifeste par:

w Une anxiété.

w Un sommeil agité ou une insomnie.

w Des vertiges.

w Une anorexie.

w Un état plus ou moins dépressif.

w Nausées.

w Vomissements.

w Crampes abdominales.

w Faiblesses musculaires.

w Syndrome confusionnel.

w Crises d'épilepsies.

ü Traitement:

w Redonner les benzodiazépines avant un arrêt sur plusieurs semaines.

 


VII - LES PSYCHOSTIMULANTS.

Ä Les amphétamines et substances apparentées.

F La dépendance physique est faible et celle psychique est forte.

F La tolérance est forte et rapide.

F Les produits.

ü Les médicaments.

w Anorexigène amphétaminiques.

F Effets cliniques aigus.

ü Per os à dose moyenne.

w Tachycardie.

w Mydriase.

w Hypertension artérielle.

w Polypnée.

w Augmentation de la vigilance.

w Insomnies.

w Augmentation des performances.

w Euphorie.

w Sentiment de confiance en soi.

w Esprit d'initiative.

w A arrêt il y a une asthénie, une somnolence et parfois une dépression.

ü Par voie intraveineuse.

w Le flash est plus puissant que celui des opiacés.

w Sensation de chaleur intense, brutale et brève.

w Cette sensation démarre au niveau de l'épigastre et se diffuse à tout le corps.

w Effets psychologiques.

© Sensation d'énergie, de possibilités physiques et psychiques très augmentées.

© Excitation intellectuelle.

© Logorrhée.

© Accélération du temps vécu.

© Hyperactivité motrice et sexuelle.

© Insomnies.

© Anorexie.

© Absence totale de fatigue.

© La toxicomanie survient par cycle qui vont durer plusieurs jours avec une augmentation progressive des doses. Au bout de 3 à 4 jours de ce cycle, il y a un effet paranoïaque.

³ Détérioration passagère des fonctions intellectuelles avec des troubles du jugement, un flou des idées et une perte du contrôle émotionnel. Il y a un risque d'agressivité vers les autres et vers soi-même.

³ Le cycle s'achève vers 6 à 7 jours. Le sujet arrête ses injections. Il est épuisé et va dormir pendant plusieurs jours. Au réveil il est déprimé, ce qui va aggraver les risques de rechute.

F Les complications.

ü Effets paranoïdes.

w Chez 2/3 des gros consommateurs.

w Un délire mécanique interprétatif.

w Une impression de menace et d'hostilité du milieu ambiant.

w Survalorisation des capacités physiques et intellectuelles.

w Risque d'agressivité très importante.

w Cela survient chez des sujets qui n'ont aucune prédisposition psychotique.

ü Psychoses chroniques.

w L'amphétamine va révéler la schizophrénie latente du sujet.

ü Pharmaco-psychoses.

w Une schizophrénie créée par l'amphétamine.

ü Troubles chroniques du sommeil.

ü Amaigrissement.

ü Syndrome amotivationnel.

ü Toutes les pathologies liées à l'usage intraveineux.

F Intoxication aiguë (overdose).

ü Mydriase.

ü Fièvre.

ü Sueurs.

ü Hypertension artérielle.

ü Agressivité.

ü Délire paranoïde.

ü Risque de convulsions.

ü Risque d'état de choc.

ü Traitement:

w Réanimation.

w Valium en cas de convulsions.

F Syndrome de sevrage.

ü Dans les 3 jours qui suivent arrêt.

w Humeur dépressive.

w Idées suicidaires.

w Asthénie.

w Anxiété.

w Insomnies.

ü Traitement:

w Hospitalisation.

w Neuroleptiques sédatifs pour calmer l'agitation et l'angoisse.

w En cas de syndrome dépressif: traitement antidépresseur.

Ä La cocaïne.

F La dépendance psychique est forte et celle physique est très faible.

F La tolérance est très faible.

F Les produits.

ü Extrait de la feuille de coca.

ü C'est une poudre cristalline blanche qui est soluble dans l'alcool et insoluble dans l'eau.

ü Elle se sniffe, se fume, se boit dans un liquide alcoolisé, s'injecte en intraveineuse ou en sous cutanée.

ü Elle peut s'associer à l'héroïne en intraveineuse: "speed ball".

ü Le crack: cocaïne + bicarbonate de soude = effet très puissant et très toxique.

F Effets cliniques aigus.

ü Tachycardie.

ü Hypertension artérielle.

ü Mydriase.

ü Pâleur du visage.

ü A faible dose.

w Sensation de bien être.

w Euphorie.

w Stimulation intellectuelle.

w Logorrhée.

w Effets aphrodisiaques.

ü A forte dose.

w Agitation.

w Excitation.

w Logorrhée.

w Hallucinations visuelles.

w Sensation très angoissante.

w Idées de persécution: actes médico-légaux (bagarres, etc.).

w Crises convulsives.

ü Injections intraveineuses.

w Flash violent.

w Sensation d'extases suivie de stimulations euphoriques.

w Se termine par une sensation de malaise et d'asthénie qui va amener le sujet à se shooter.

F Complications.

ü Souvent des érosions des muqueuses nasales qui peuvent donner une perforation.

ü Psychoses cocaïniques (délires).

F Intoxication aiguë (overdose).

ü Dépressions respiratoires ou arrêt respiratoire.

ü Tachycardie suivie d'une bradycardie puis un collapsus.

ü Convulsions pouvant entraîner un état de mal épileptique.

ü Traitement:

w Réanimation.

F Syndrome de sevrage.

ü Il est quasi inexistant.

ü Il se manifeste par une augmentation de l'appétit et du sommeil.

Ä Les autres psychostimulants.

F La caféine.

ü Stimulant mineur, donne une dépendance psychique.

F Le kath.

ü Extrait d'un arbuste du Yémen.

ü Il supprime la faim et la fatigue.

ü Réputation aphrodisiaque.

ü Complications.

w Gastrites.

w Bouffées délirantes.

F La nicotine.

ü La dépendance psychique et physique est faible.

ü Syndrome de sevrage.

w Malaise anxieux.

w Irritabilité.

w Sensation de bouche sèche.

w Céphalées.

 


VIII - LES PSYCHODYSLEPTIQUES.

Ä Le cannabis.

F La dépendance psychique est moyenne et il n'y a pas de dépendance physique.

F La tolérance est faible.

F Les produits.

ü Trois formes:

w Résine de cannabis.

© Le principe actif peut dépasser 40% du produit.

© C'est le haschich ou chit.

w Feuilles de cannabis séchées ou roulées.

© Marijuana, kif.

© Le principe actif varie entre 1 et 15% du produit.

w Huile de cannabis.

ü Mode de consommation.

w C'est fumé ou mangé.

F Effets cliniques aigus.

ü Physiques.

w Discret.

w Tachycardie.

w Dilatation vasculaire de la conjonctive.

w Diminution de la tension oculaire.

w Sécheresse de la bouche.

ü Psychologiques.

w Variables.

w Les premières prises de cannabis donnent très peu d'effet.

w Cela débute par une petite anxiété.

w Sensation de bien être et d'euphorie.

w Logorrhée.

w Désinhibition.

w Stimulation intellectuelle.

w Souvent le temps est perçu comme ralenti.

w Le plaisir sexuel est parfois augmenté.

w Parfois des réactions négatives.

© Anxiété.

© Irritabilité.

© Nausées.

© Céphalées.

© "Bad trip": crise d'angoisse aiguë.

F Complications.

ü Incidents mineurs.

w Irritation conjonctivale chronique.

w Toux d'irritation.

w Crises d'asthme.

w Troubles du sommeil.

w Céphalées.

w Vertiges.

ü Syndrome amotivationnel.

ü Risque d'escalade vers les drogues dures.

ü Psychoses cannabiques (délires).

ü Risque de malformations congénitales.

ü Diminution des défenses immunitaires.

F Intoxication aiguë.

ü Hallucinations.

ü Incoordination motrice.

ü Hypertension artérielle.

ü Sueurs.

ü Tachycardie.

ü Traitement:

w Valium.

F Syndrome de sevrage.

ü Il n'y en a pas.

Ä Les hallucinogènes.

F La dépendance physique est nulle et la dépendance psychique est moyenne.

F La tolérance est importante et rapide.

F Les produits.

ü La mescaline: elle est extraite d'un cactus.

ü La psilocybine: elle est extraite d'un champignon hallucinogène.

ü L.S.D.: c'est des petits comprimés blancs.

ü S.T.P. (Sérénité Tranquillité Paix): c'est un produit de synthèse.

ü Butofenine: venin de crapaud.

F Effets cliniques aigus.

ü Mescaline.

w Illusions visuelles très importantes.

ü Psilocybine.

w Très euphorisante.

ü L.S.D.

w 100 fois plus puissante que la psilocybine.

w 4.000 fois plus puissant que la mescaline.

ü Voyage.

w Premiers signes: 15 minutes après l'ingestion.

© Hypertension artérielle.

© Tachycardie.

© Elévation de la température.

© Hypersalivation.

© Sueurs.

© Nausées.

© Céphalées.

© Rougeurs du visage.

© Tremblements.

© Frissons.

w 30 minutes après l'ingestion, début réel du voyage.

© Durée: entre 4 heures et 24 heures.

© Troubles de la conscience.

³ Accélération de la pensée qui sera désordonnée et improductive.

³ Fuite des idées.

³ Accélération du débit verbal avec une dysarthrie voir même des néologismes.

³ Perturbation de la durée du temps.

³ Perturbation de l'espace avec une distorsion des formes et des volumes.

³ Sentiment d'étrangeté, il va apparaître comme distant.

© Troubles psychosensoriels.

³ Hypersensorialité.

³ Les sens vont se superposer: un son va devenir une couleur.

³ Impression d'être au milieu d'un tableau féerique où les formes et les couleurs vont se superposer.

³ Le sujet va sentir une dépersonnalisation.

© Troubles thymiques (de l'humeur).

³ Très liées aux perceptions du sujet.

³ Cela va de l'euphorie à l'angoisse.

³ L'intensité est variable.

© Troubles du comportement.

³ L'activité du sujet va s'adapter à ce qu'il vit, cela peut entraîner des réactions d'agressivités.

w Les symptômes vont diminuer progressivement.

w Il n'y a pas d'amnésie.

F Complications.

ü "Bad trip".

w Accès d'angoisse.

w Agitation très importante.

w Réaction de panique avec agressivité envers soi ou envers les autres.

w Passage à l'acte: suicide, mutilation.

ü Rémance spontanée qui survient dans les 24 à 48 heures à compter de la fin du voyage.

ü Réaction délirante aiguë qui va se prolonger.

ü Troubles de la mémoire.

F Intoxication aiguë.

ü Exagération des signes du voyage.

ü Beaucoup de réactions comportementales.

w Anxiété.

w Agressivité.

w Passage à l'acte.

ü Traitement:

w Donner du largactil (neuroleptique).

w Donner du valium.

F Syndrome de sevrage.

ü Il n'y en a pas.

Ä Cyclohexylamines (cyclolamines).

F La dépendance physique est quasi nulle et celle psychique est moyenne.

F La tolérance est rapide.

F Les produits.

ü P.C.P.: médicament anesthésiant pour les vétérinaires.

ü P.C.P.: cristal ou poudre d'ange.

ü Il s'utilise per os, inhalé ou injecté en intraveineuse.

F Les effets cliniques aigus.

ü Distorsion des perceptions.

ü Sentiment de malaise général, de vide.

ü Sueurs.

ü Analgésie.

ü Syndrome catatonique.

ü Hypertension artérielle.

ü Polypnée.

ü Réactions délirantes avec des comportements bizarres et hostiles.

ü Quelques fois des passages à l'acte auto ou hétéro agressif.

F Complications.

ü Troubles de la mémoire très importants.

ü Etat dépressif qui peut être très important.

F Intoxication aiguë.

ü Coma qui s'installe très rapidement avec parfois des convulsions.

ü Traitement:

w Réanimation.

Ä Les solvants.

F La dépendance physique est faible et celle psychique est moyenne.

F La tolérance est moyenne et croisée entre les différents solvants.

F Les produits.

ü Les colles avec acétone ou toluène.

ü Les dissolvants.

ü Les détachants.

ü Les diluants de peinture.

ü Les essences.

ü Les anesthésiques volatiles.

w Ether.

w Protoxyde d'azote.

ü Produits utilisés en groupe.

F Les effets cliniques aigus.

ü Action stimulante et euphorisante.

ü Sensation de bien être et d'ivresse proportionnelle à la dose utilisée.

ü Apparition d'un état confuso-onirique (durée = 2 heures) alimenté par des illusions.

ü Désorientation temporo-spatiale.

ü Il peut y avoir des passages à l'acte compulsifs.

F Complications.

ü Toux pendant l'inhalation.

ü Irritation oculo-nasale.

ü Vomissements.

ü Céphalées.

ü A long terme.

w Séquelles neurologiques et parfois une détérioration mentale.

w Certains peuvent entraîner la mort par arythmie ventriculaire.

F Intoxication aiguë.

ü Etat de stupeur prolongé par un coma.

ü Convulsions.

ü Complications respiratoires (détresse, arrêt).

ü Problèmes du rythme cardiaque.

ü L'haleine du sujet est très caractéristique.

ü Traitement:

w Réanimation.

F Syndrome de sevrage.

ü Crampes musculaires ou douleurs abdominales.

Ä Les atropiniques.

F Les produits.

ü Les plantes.

ü Les médicaments: anti-parkinsonniens ,etc.

F Les effets cliniques aigus.

ü Délire confuso-onirique.

ü Sécheresse de la bouche.

ü Tachycardie.

ü Mydriase.

ü Dysarthrie.

Ä Alcool éthylique.

 


IX - THERAPEUTIQUE.

Ä L'usager occasionnel.

F Sujet jeune.

F Il a consommé du cannabis ou de l'alcool ou des solvants.

F Circonstances de la rencontre avec le milieu médical.

ü Très souvent suscité par les parents.

w Quand les résultats scolaires faiblissent.

w Quand il y a des troubles du comportement.

w Quand il y a découverte de la toxicomanie.

F Conduite à tenir.

ü Rôle du médecin généraliste.

w Dédramatiser les choses.

w Ne jamais être approbateur.

w Regarder les relations du jeune avec son entourage.

w Essayer de détecter un trouble psychiatrique.

w S'il y a un trouble existant, l'envoyer vers un psychiatre.

w S'il y a un trouble transitoire de l'adolescent, l'envoyer vers un éducateur ou un psychologue.

w Si rien n'est détecté, donner une information au jeune et aux parents.

Ä Le toxicomane.

F La demande.

ü Consultation volontaire du sujet (dans un faible nombre de cas).

ü Consultation à la demande de la justice.

F Le premier contact.

ü Refaire l'histoire de sa toxicomanie.

ü Toujours refuser de faire une ordonnance de médicaments.

F Rôle du médecin généraliste.

ü Il doit se positionner en référent.

ü Il ne doit pas prendre en charge la toxicomanie du sujet.

F L'équipe spécialisée.

ü Equipe pluridisciplinaire.

w Médecins généralistes.

w Psychiatres.

w Psychologues.

w Infirmières.

w Educateurs.

w Assistantes sociales.

w Des anciens toxicomanes.

ü Différences de relations thérapeutiques.

w Mode de relation fusionnelle entre le thérapeute et le toxicomane.

© Le thérapeute va répondre au toxicomane par une réassurance active en abolissant les différences de statut entre eux.

w Mode de relation où le toxicomane va respecter la supériorité du thérapeute et respecter les règles de l'établissement.

w Ces deux modes vont se succéder et s'inverser.

ü La place de l'infirmière.

w Avoir une écoute disponible et bienveillante et aider le patient à consolider la relation entre le toxicomane et l'équipe.

w L'écoute doit être neutre.

w L'attitude doit être tolérante, chaleureuse, sans compromission

w Répondre au patient sans optimisme, ni pessimisme.

ü Le service social.

w La situation sociale du toxicomane est souvent catastrophique.

w L'assistante sociale devra résoudre rapidement des situations très difficiles.

F Traitement.

ü Le moment médical.

w C'est très important chez les toxicomanes au moment de la cure et de la post cure.

ü L'hospitalisation.

w Il faut un contrat clair entre le toxicomane et l'équipe.

w La durée ne doit pas être trop longue.

w C'est pour la dépendance physique.

Ä Le sevrage.

F Sevrage de dépendance aux opiacés.

ü Méthode de réduction progressive des doses.

w S'utilise avec la méthadone.

w Posologie: 40 à 100 mg/j.

w Les doses sont réduites progressivement de 5 ml en 5 ml.

w Se fait maintenant en ambulatoire.

w La méthadone est un produit tératogène (malformation sur le foetus des femmes enceintes).

ü Méthode de suppression immédiate des opiacés.

w Donner des antalgiques non morphiniques.

w Eviter les antalgiques codéinés.

w Anxiété: donner un neuroleptique sédatif.

w Agitation: donner des neuroleptiques plus incisifs comme l'haldol.

w Catapressan: c'est un anti hypertenseur qui aide à supporter le syndrome de manque.

F Cure de sevrage aux barbituriques.

ü Prescrire des barbituriques et les diminuer progressivement sur 2 à 3 semaines.

ü Surveillance par EEG.

ü Puis traitement par valium pendant plusieurs mois.

ü Traitement par neuroleptiques sédatifs le soir.

F Sevrage des autres pharmaco-dépendants.

ü Donner des neuroleptiques sédatifs.

ü Eviter les benzodiazépines.

ü En cas de syndrome dépressif en cours de sevrage, ne rien donner au départ. S'il persiste au bout de 2 ou 3 semaines donner un antidépresseur.

Ä La post cure.

F Consolider le fait que le sujet est sevré et aller vers le sevrage psychologique.

F Plan psychothérapique.

ü Proposer une psychothérapie de soutient.

F Plan médicamenteux.

ü Donner le minimum de médicaments.

ü En cas de syndrome dépressif, donner des antidépresseurs.

ü En cas d'anxiété, essayer de ne rien donner sinon des neuroleptiques sédatifs.

Ä Les institutions.

F Institutions communautaires.

F Peu de place.

F Les toxicomanes ne doivent pas prendre racine à l'intérieur de ces institutions.